La fatigue & le rôle de la lumière
La lumière du jour est un facteur important qui joue aussi bien sur le sommeil que sur nos performances en journée. La lumière n’est pas uniquement indispensable à la vision, mais joue aussi un rôle essentiel dans la synchronisation de notre horloge biologique avec l’alternance jour/nuit. La lumière constitue également un stimulant puissant pour l’éveil et est couramment employée pour améliorer la performance et pour lutter contre la somnolence.
Dans la nature, lorsque la nuit s’estompe pour faire place à l’aube, l’horloge biologique arrête la sécrétion de mélatonine pour commencer celle de sérotonine, d’adrénaline et de cortisol. Dans les heures qui suivent, ces sécrétions chimiques s’accumulent : nous nous éveillons alors en nous sentant alertes et revitalisés. C’est pour cette raison qu’il est plus facile de s’éveiller avec le soleil qu’avec un réveil. Le réveil court-circuite cette fonction essentielle. Pour reproduire les conditions d’un lever de soleil, un simulateur d’aube permet de reproduire les conditions d’un lever de soleil et permet un réveil en douceur.
Lorsque la lumière naturelle vient à manquer notamment à cause des saisons ou du temps passé en intérieur, notre corps ressent d’avantage la fatigue. En effet la sécrétion de mélatonine peut alors être trop forte car l’exposition du soleil est diminuée. La luminothérapie apparaît comme un moyen simple, naturel et très efficace de compenser la baisse de lumière et limiter la sécrétion de mélatonine. Utilisée quotidiennement en hiver, principalement le matin, elle active notre cerveau au réveil alors qu’il fait encore nuit dehors. Pour être efficace les lampes de luminothérapie doivent fournir jusqu’à 10 000 lux, soit le niveau d’illumination obtenu en marchant à l’extérieur pendant une journée claire de printemps.
Une séance d’exposition de 20 à 30 minutes à une lampe de 10’0000 LUX chaque matin comble les besoins en luminosité liés au raccourcissement des jours.
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