La constipation, parlons en !

La constipation peut se définir comme une difficulté ou un retard à évacuer les selles. On commence à parler de constipation lorsqu’il y a moins de trois selles par semaine mais surtout quand la fréquence baisse sensiblement par rapport à la fréquence habituelle et cause une gêne au patient. Cette affection touche tout le monde mais plus particulièrement les femmes.On estime aujourd’hui qu’une personne sur cinq souffre de constipation même si la plainte n’est pas toujours exprimée. La constipation peut être occasionnelle, chronique, voir aiguë.

A chaque type de constipation ses conseils !

1. Constipation occasionnelle

la constipation occasionnelle

Il s’agit en général d’une constipation qui ne dure que quelques semaines et qui est liée à une cause passagère comme lors d’un voyage, d’un changement de mode alimentaire, d’un stress passager, de fissures anales (à ne pas négliger chez l’enfant) ou au cours d’une grossesse par exemple.

De nombreux traitements médicamenteux peuvent aussi être mis en cause, leur arrêt ou leur remplacement, lorsque c’est possible, fera le plus souvent disparaître la constipation occasionnée.

Dans les autres cas, le traitement visera à rétablir en premier lieu un mode de vie sain avec une activité physique régulière et une bonne alimentation comportant une grande quantité de fruits et légumes riches en fibres et un apport suffisant en bonnes huiles végétales de colza et olives mélangées ou colza – noix.

Un apport en probiotiques adaptés pourra compléter cet hygiène de vie comme Lactibiane voyage ou Lactibiane référence qui seront progressivement espacés puis arrêtés en fonction de l’amélioration.

La gestion du stress pourra être aidée par un apport en magnésium, (Formag ou Astemag) et par un apport en sérotonine soit sous forme direct par du Griffonia soit sous forme d’un précurseur en apportant du tryptophane (Céroline).

Hémorroïdes et fissures anales seront traités par voie générale et locale.

2. Constipation chronique

La constipation chronique dure souvent depuis plusieurs mois voir des années, sans qu’aucun autre facteur ne soit retrouvé.  Les traitements symptomatiques successifs perdent souvent de leur efficacité après une première phase d’activité pour finir par laisser le patient dans un état de gêne permanente.

Comme pour la constipation occasionnelle, le respect d’une bonne hygiène de vie est à la base de tout traitement : activité physique régulière et alimentation selon le régime crétois.

Une recherche plus approfondie doit être entreprise et reconduite régulièrement à la recherche de tumeurs de l’intestin, diverticules, polypes ou cancer.

D’autres affections pour lesquelles la constipation n’est souvent qu’un symptôme parmi d’autres peuvent être en cause et doivent être recherchées, hypothyroïdie, hypercalcémie, neuropathie diabétique, pour ne citer que quelques unes. C’est le traitement de l’affection générale qui fera disparaître ou améliorera la constipation.

En l’absence de l’une ou l’autre de ces pathologies, on parlera du syndrome de l’intestin irritable que l’on traitera, outre les mesures hygiéno-diététiques déjà évoquées, par un probiotique adapté (Lactibiane référence de Pileje).

Enfin la recherche d’une intolérance ou d’une allergie alimentaire doit aussi être évoquée dans ce cadre, bien souvent le lactose est le premier qui peut être facilement évincé avec parfois un résultat surprenant, même chez l’enfant.

la constipation chronique

3. La constipation aigue

traitement constipation

Il s’agit d’une occlusion intestinale, d’apparition soudaine, accompagnée généralement de vomissements. Elle survient souvent chez des patients qui ont des antécédents d’intervention chirurgicale de l’abdomen avec présences de brides post chirurgicales méconnues.

Nous sommes là en présence d’une urgence chirurgicale à ne pas négliger.

Conclusion

La constipation qui peut parfois sembler banale et être passée sous silence devant l’absence à long terme de résultats peut orienter vers une pathologie encore ignorée ou remettre en question certains traitements.

Ce sera dans tous les cas l’occasion d’interroger sur les habitudes alimentaires et de vie des patients et de prodiguer des conseils dans le cadre d’une médecine préventive individualisée.

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