Conseils pour en finir avec les mycoses vaginales
Véritable « plaie » pour les femmes qui en souffrent, les mycoses vaginales sont le plus souvent dues à une levure appelée Candida Albicans.
Le milieu vaginal, comme on peut s’en douter, n’est pas stérile, mais peuplé de nombreux micro-organismes, bactéries, champignons et éléments du mucus qui tentent de vivre en équilibre et harmonie. La prolifération du candida survient quand l’équilibre est rompu par une cause, le plus souvent externe. La fréquence des récidives est un véritable problème tant pour les patients que pour les thérapeutes. Il est bon de savoir que l’habitat du Candida Albicans est l’intestin et que ce n’est qu’épisodiquement qu’il voyage pour se fixer sur d’autre muqueuses. Par ailleurs, il a une faculté à se défendre par un biofilm, véritable carapace qui le protège des traitements anti mycosiques.
Quelles sont les causes des mycoses vaginales ?
Dans la plupart des cas, la mycose vaginale survient après un traitement antibiotique. On ne rappellera jamais assez combien il est important d’accompagner tout traitement antibiotique par de vrais probiotiques adaptés !
D’autres causes, moins fréquentes, peuvent également être retrouvées comme après un rapport sexuel avec une personne porteuse.
Enfin d’autres facteurs doivent être pris en compte car ils vont favoriser ce déséquilibre de la flore et rendront le traitement plus difficile. Le diabète, certaines maladies endocriniennes, les troubles de l’intestin (Intestin irritable), les maladies virales sévères, mais aussi les agressions chimiques comme les savons acides et les produits d’adjonction dans les piscines.
A noter que deux périodes, chez la femme, sont particulièrement propices à ces infections, la période des règles et la grossesse.
Symptômes des mycoses vaginales
Elles sont parfois confondues par les femmes avec ceux d’une infection urinaire. Pourtant le traitement étant radicalement différent, il est important d’en reconnaître les symptômes.
- Brûlures vaginales pendant la miction (c’est ce symptôme qui crée souvent la confusion)
- Démangeaisons intenses de la vulve
- Pertes blanches épaisses
- Brûlures et douleurs lors des rapports sexuels
- Rougeur et gonflement de la vulve
Si un prélèvement ne s’avère pas toujours nécessaire, il lèvera le doute en cas d’hésitation sur le diagnostique. Trop souvent des femmes reçoivent des antibiotiques à visée urinaire qui loin de soigner vont aggraver la situation en accentuant le déséquilibre de la flore vaginale.
Les traitement contre les mycoses
Le traitement conventionnel associe en général un antimycosique par voie générale et par voie locale.
- En micronutrition, on donnera systématiquement un traitement de probiotiques spécifiques au Candida Albicans. Ce traitement au niveau de l’intestin doit être long pour avoir une chance de l’éradiquer (plusieurs mois).
- En phytothérapie, on distingue le traitement général qui associe des EPS d’Alchémille, de Canneberge et de Réglisse et le traitement local qui associe une noix de crème de Calendula à laquelle on mélange une goutte d’huile essentielle de Tea Tree.
